A.B.C. contre Poirot - Agatha Christie

Bien sûr, la retraite a ses charmes… Cependant, Hercule Poirot ne peut s’empêcher, de temps à autre, de reprendre du service, à condition, bien sûr, qu’il s’agisse d’une affaire hors du commun. Et quelque chose lui dit que cette curieuse lettre signée A.B.C. risque de stimuler ses petites cellules grises…

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Mon avis

A.B.C. contre Poirot est mon treizième roman de lu de l'auteure Agatha Christie. C'est aussi celui, qui à mon avis, où Poirot a eu un peu plus de difficulté à trouver le coupable. Ce n'est pas un huis clos comparativement aux autres puisque le meurtrier court d'une ville à l'autre pour commettre l'irréparable selon l'ordre alphabétique. Je vous donne un exemple, prenons le premier cas : une dame nommée Alice Asher de la ville d'Andover trouvera la mort et le prochain sera les initiales B dans une ville commençant par B. Le seul indice qu'il laisse volontairement derrière lui est un abécédaire des chemins de fer (les horaires). De plus, il nargue Poirot par l'entremise de lettre à l'adresse personnelle du détective lui disant si sa perspicacité sera au rendez-vous et il donne la date et la ville où aura lieu l'assassinat.

Les premiers homicides ont lieu et la famille des victimes décident de se réunir pour aider Poirot mais aussi pour se soutenir mutuellement. Car l'horreur ne se s'arrêtera pas à la lettre C... Évidemment, j'ai enquêté à côté du légendaire détective et mes cellules grise se faisait allées, j'avais plusieurs hypothèses s'approchant de la vérité ou non, mais, Agatha Christie nous conduit bien par le bout du nez! Je ne peux pas dire qu'il y ait vraiment de l'action mais lorsque l'enquête avance à coup de révélations, de détails ou de liens faites entre deux éléments, il y a une petit "thrill" quand même. L'élément le plus inusité et le plus important dans cette histoire : une paire de bas... oui, oui! C'est étonnant.

Je dois dire, que comme d'habitude, la fin est plutôt complexe, satisfaisante et surtout, je ne l'ai pas vu venir.  L'explication s'avère logique lorsque Hercule trouve enfin les réponses à ses dernières petites questions et dévoile l'acte final au public. C'est encore une fois, une intrigue bien exécuté et je me dis toujours : meilleure chance avec la prochaine investigation.

Un petit roman d'environ 300 pages qui fait une excellente pause entre deux lectures un peu plus lourde. Car, oui, je considère que les romans policier d'Agatha sont léger. Haha. Ma prochaine "pause" sera La mystérieuse affaire de style. Quatorzième roman selon l'ordre d'Hachette et c'est, également, le tout premier récit de la reine du crime. En sachant cela,  je lui accorderai une attention particulière puisque son style d'écriture doit avoir bien évolué depuis.

Ma note : 7,5/10

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Fiche

Éditeur : Hachette
Genre : Policier
Année de parution : 2004
Nombre de pages :  306