Les méandres du destin - Micheline Duff

25/1/2018

Alors qu’Anne et Marguerite se consacrent avec ardeur à assurer leur subsistance, faisant ainsi leur place à Lowell, Massachusetts, leur père Joseph Laurin, après avoir mis le feu à un hôtel et proféré des menaces de mort, est condamné à dix ans de prison. Ses filles sont atterrées. Leur famille sera-t-elle un jour réunie à nouveau ? Endeuillée, Camille, la cadette, demeurera à Colebrook jusqu’à la mort d’Angelina, sa mère adoptive. Heureusement, le bonheur se présente à Anne sous les traits d’un jeune journaliste. Marguerite, elle, voit sa nouvelle vie d’enseignante bouleversée par un amour interdit. Les conséquences de cette liaison secrète l’obligeront à quitter Lowell.

Mon avis

Encore une fois, je lève mon chapeau à une auteure qui m'a bouleversée avec son livre. Quand les détails ont un impact incroyable dans la vie de certaines personnes, il n'est pas rare que j'apprécie à coup sûr ma lecture.

Pour commencer, ce petit livre de 302 pages porte bien son nom : les méandres du destin! J'ai jamais autant capoté quand, de manière général, les auteurs se permettent de stresser le lecteur avec "le hasard" ! Par exemple (qui n'a aucun rapport avec le livre) : L'homme s'en va rejoindre la femme qu'il aime à la gare et doit arrêter celle-ci avant qu'elle ne s'embarque dans le train et l'éloigne pour toujours. Bref, vous comprenez le principe. Ce livre est rempli de ces moments "chiants" ou il y aurait suffit que l'un des personnages avoue la vérité pour qu'une partie de vie ne soit pas perdu inutilement. La seule chose que tu souhaites c'est : il faut que ça se rétablisse, il faut que ça se rétablisse... Haaaarrrg!

Côté personnages on en connait un ou deux nouveaux, mais ce sont des personnages qui gravitent autours des petites Laurin. Pour ce qui est de Joseph, il est mis en emphase au début du livre, mais il lui arrivera rapidement des assez gros problèmes qui l'écartera du reste de l'histoire. Ses filles, surtout les deux plus vieille, m'étonneront toujours avec leur débrouillardise et leur maturité et en vieillissant elles apprécient davantage l'indépendance qu'elles acquièrent. Quant à Camille, la petite dernière, elle vit encore chez Angelina mais pu pour très longtemps. Camille aura eu une vie plus stable que les autres, mais la vie gâtée qu'elle a vécu fait d'elle une fille un peu plus superficielle.

Parlons intrigue et rythme à la fois. J'ai trouvé que l'un n'allait pas sans l'autre. Le rythme de l'histoire est toujours aussi rapide, les mois défilent se transformant en années, mais le tout est bien apporté et coule bien. (pas comme La force de vivre t.1 où je trouvais que ça coupait raide). Donc, on ne souffre pas d'une coupure de temps. Les intrigues quand à eux, sont au top. Autant sentimental que familiale, ses intrigues sont bien ficelées ensemble. Tellement bien travaillées, qu'on rage par moment et ce pressant sentiment qu'ILS doivent se retrouver a palpité longtemps dans mon corps durant ma lecture.

J'ai également eu une réflexion concernant un sujet abordé par un des personnages : un requestionnement des concept de la religion. Pendant que je lisais, j'avais l'impression que c'était l'opinion de l'auteure qui prenait place alors que pour l'époque, avoir un opinion du genre, c'était audacieux! Comme si Micheline voulait inscrire en ces pages ce qu'elle pensait réellement de l'église. Ce fût une drôle d'impression de ma part et je me mélange surement.

En somme, Les méandres du destins, m'a fait vivre un excellent moment où à plusieurs reprise je tournais les pages très rapidement. L'auteure a une très belle plume à laquelle j'ai adhéré facilement.

Ma note : 9/10

Fiche 
Éditeur : Québec Amérique
Genre : Historique
Année de parution : 2010
Nombre de pages : 302

Autres tomes
1- La grande illusion
2- Les méandres du destin
3- L'insoutenable vérité

Avec cet avis, je progresse dans